Hiver 1911 : l’asile d’aliénés de Sharston (Yorkshire), accueille une nouvelle pensionnaire : Ella. Elle espère être rapidement libérée mais réalise que ce ne sera pas le cas. Elle finit par s’habituer à la routine de l’institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l’intérieur. Certains des pensionnaires sont néanmoins réunis chaque vendredi pour un bal. Ella y retrouvera John, un irlandais. Tous deux finissent par tomber amoureux l’un de l‘autre. À la tête de l’orchestre, le docteur Fuller les observe. Séduit par l’eugénisme et par le projet de loi sur le contrôle des faibles d’esprit, Fuller pense guérir les malades de l’asile et ses projets pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John.
La salle de bal est un merveilleux roman rempli d’humanité et de poésie. Il montre une vérité historique peu connue sur l’eugénisme et la société de l’époque (Churchill n’en sort pas grandi). Magnifique roman !