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Au café de la ville perdue d' Anaïs Llobet


Après avoir été déçue par Une saison à Hydra, que j’ai abandonné, j’ai essayé de prolonger mon séjour en Grèce avec une lecture de circonstance. Mon choix s’est porté sur le dernier ouvrage d’Anaïs Llobet, Au café de la ville perdue (conseillé par et celui-là, je ne l’ai pas lâché!

Ce roman c’est avant tout l’histoire d’une ville Varosha, station balnéaire chypriote très prisée des touristes dans les années 60 et qui devient une ville fantôme après l’invasion turque de 1974 et la partition de l’île. C’est elle que la narratrice, une jeune romancière fraîchement installée sur l’île, va essayer de faire revivre dans à travers l’histoire compliquée et dramatique de la famille d’Ariana qui l’accueille chaque jour au Tis Khamenis Polis (« Café de la ville perdue »).

Avec en toile de fond les évènements historiques qui ont secoué cette île et déchiré Chypriotes grecs et chypriotes turcs depuis les années 60, Anaïs Llobet dépeint avec beaucoup de délicatesse le destin de cette famille et essaie d’en reconstituer le puzzle en alternant les temporalités et les points de revue.

Un très beau roman que j’ai dévoré et refermé à regret!

Karine



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