Le narrateur est un historien biographe reconnu. Pour une recherche, il reçoit l'autorisation exceptionnelle de consulter les archives très confidentielles de l’Occupation. Il est amené à lire de nombreux rapports de police et lettres de dénonciation. C'est alors qu’il est attiré par un nom : Fechner !
Il lit par hasard un courrier écrit en 1941, qui dénonce l'activité commerciale clandestine de la famille Fechner, famille juive de fourreurs parisiens (ces personnes étaient privées en 1941 de la possibilité d'exercer leur profession). La famille victime de cette dénonciation est celle de son ami François Fechner… Toute la famille Fechner, excepté Henri, le père de son ami, alors âgé de vingt-cinq ans, a été arrêtée, déportée et exterminée à l'issue de ce courrier délateur. Méthodiquement notre narrateur historien va œuvrer à découvrir l’identité de la délatrice . Il devient obsédé par la recherche de compréhension de cette dénonciation ….
L’enseignement de ce récit pourrait être : la vérité n'est pas toujours celle qu'on croit, ne jugeons pas trop vite…
Ce petit roman est un bijou d’écriture et est merveilleusement construit !
Merci à Jean François pour cette découverte.
Sylvie
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