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Où vivaient les gens heureux de Joyce Maynard

  • rondelivres
  • il y a 4 jours
  • 2 min de lecture
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Eleanor est séduite par cette ferme dès la première visite. Près de l’entrée se déploie un énorme frêne que tout le monde appelle «Old Ashworthy». Cet arbre semble veiller sur la maison, Eleanor imagine qu’il protège ceux qui y vivent. Eleanor est une jeune femme de 20 ans indépendante et autonome, elle écrit et illustre des livres pour enfants. Un chapitre suivant raconte un événement familial où la famille qu’Eleanor a formée est réunie mais le lecteur comprend que le rêve d’Eleanor n’a pas tourné tout à fait comme prévu… Dans sa ferme, elle apparaît être une invitée … Que s’est-il passé entre le moment où la ferme est devenue sa maison, le moment où elle semble y avoir construit une famille, et aujourd’hui?Ce roman se déroule de façon linéaire, nous observons la vie d’Eleanor et de sa famille. Les joies, les coups durs, les désillusions, les moments où elle perd pied et ceux où elle surmonte les obstacles. «Où vivaient les gens heureux » c’est le récit de la vie d’une femme qui pourrait être nous, ou une amie, ou une sœur… c’est raconté avec pudeur et justesse et j’ai trouvé cela émouvant. Joyce Maynard fait évoluer son récit sur une période de 35 années et nous y traversons de grands événements de l’évolution de la société. Un bémol, j’ai souvent voulu secouer cette femme qui se soumet. Elle s’efface face aux choix de son mari. Elle se soumet à l’éducation puis au bonheur de ses enfants jusqu’à s’oublier. Il y a un côté sacrificiel qui m’a dérangée. (Mais je n’oublie pas que ce récit se situe entre 1974 et 2009 donc la société a évolué…). Néanmoins avec une Eleanor plus lucide (à mon goût) le déroulement du récit n’aurait sans doute pas eu la même saveur .Merci à @kiti_scarlett pour ce conseil lecture d’une fresque familiale poignante, bien écrite et finalement addictive.

Sylvie

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