J’ai découvert cet auteur avec la chronique du 7/9 de @leasalameoff sur France Inter. Xavier Le Clerc (traduction française de son patronyme d’origine, Aït Taleb) a un arrière-grand-père mort pour la France à Verdun. Et un père, Mohand-Saïd, émigré en France après l’indépendance, pour travailler dans une usine métallurgique en Normandie, avant de connaître l’arrêt de production de l’acier … À travers le portrait de son père, Xavier Le Clerc parle de la violence coloniale en Algérie puis de la violence sociale en France lorsque son père arrive en 1962. Ce récit est sans haine . L’auteur relate, en parallèle, l’écart qui se creuse avec sa famille, parce ce qu’il passe son temps à la bibliothèque, parce qu’il est attiré par les mots, parce qu’il est différent de ses frères et sœurs. L’auteur rend hommage aux valeurs républicaines de la France qui lui ont permis d’accéder aux apprentissages, aux soins, à une position sociale. Il relate aussi ce racisme omniprésent. De l’humanité, de l’humilité, une belle écriture… un récit de vie apaisé. Une belle découverte .
Sylvie
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